S’il est un pays d’Afrique qui se prête parfaitement au roadtrip, c’est la Namibie. Ses vastes étendues sauvages et ses routes sinueuses à travers des horizons infinis en font une destination idéale pour celles et ceux qui rêvent d’aventure et de liberté.
Avec sa faune exceptionnelle, ses campings bien équipés et ses paysages à couper le souffle, la Namibie est également le cadre parfait pour un voyage en famille. Dormir sous un ciel étoilé, partir à l’aube sur les traces des félins ou sillonner des pistes au cœur de panoramas saisissants sont autant d’expériences inoubliables qui ravissent petits et grands.
Pour ce voyage, nous avons imaginé un itinéraire mêlant contemplation et rencontres animalières. Avec deux zones de safari incontournables – le Kgalagadi Transfrontier Park et le parc d’Etosha – et des étapes variées à travers les merveilles naturelles du pays, ce roadtrip est conçu pour savourer chaque instant. Une boucle de 17 jours permettant de traverser des sites emblématiques, d’explorer des régions plus secrètes et, surtout, de ralentir, de partager des moments précieux et de se reconnecter avec l’essentiel.
Sommaire de l'article
Jour 1 – Mariental
À l’arrivée à Windhoek, capitale de la Namibie, récupération du véhicule de location et briefing sur l’utilisation des tentes de toit. Après quelques courses pour se préparer, cap sur Mariental, où se profile une première nuit sous un ciel étoilé.
Les premiers instants sont consacrés à prendre en main le montage des tentes, à préparer le repas à la lumière vacillante d’une lampe torche et à organiser les affaires dans le coffre pour faciliter le quotidien du roadtrip. Des petites tâches qui, bien vite, se dissipent face à la beauté d’un coucher de soleil aux couleurs chatoyantes et au calme d’un réveil matinal, bercé par les bruits doux de la nature qui s’éveille.
Jour 2 à 4 – Kgalagadi Transfrontier Park
Départ de Mariental en direction du Kgalagadi Transfrontier Park, l’un des parcs les plus emblématiques d’Afrique australe. D’une superficie d’environ 38 000 km², ce parc est plus grand que la Belgique et s’étend sur la Namibie, l’Afrique du Sud et le Botswana. Réputé pour sa faune majestueuse, notamment ses lions à crinière noire et ses léopards furtifs, le Kgalagadi offre des paysages caractéristiques semi-arides où le sable rouge rencontre les étendues de savane.
Pendant trois jours, nos journées sont entièrement consacrées aux safaris, avec un arrêt dans un camping différent chaque nuit pour couvrir un maximum de distance dans le parc. Les réveils sont matinaux, l’objectif étant d’optimiser les chances d’observer des félins en pleine activité. Les pistes de sable et de gravel, longues et parfois désertes, transforment chaque trajet en une véritable aventure. Le sable qui crisse sous les pneus, les horizons qui semblent sans fin, chaque moment passé sur ces chemins révèle un peu plus la beauté sauvage du Kgalagadi.
Le temps semble parfois suspendu, mais l’attente est rapidement récompensée par des rencontres imprévues : quatre lionnes repues après un bon repas, un guépard venant s’abreuver à un point d’eau au lever du jour. Ces instants d’observation, rares et précieux, renforcent la magie d’un safari où chaque virage de piste devient promesse d’une nouvelle rencontre.
Jour 5 – Kalahari
Après une dernière journée de safari dans le Kgalagadi Transfrontier Park, direction le désert du Kalahari, à quelques kilomètres à peine. L’arrivée dans la réserve privée marque une transition vers un univers totalement différent, où les dunes rouges se dessinent à l’horizon, et où les vastes étendues désertiques s’étendent à perte de vue.
L’installation dans ce cadre paisible et isolé se fait sous un ciel d’orage, les nuages menaçant au-dessus des dunes. Par précaution, on replie les tentes le temps de prendre un repas au lodge. Une fois le dîner terminé, on remonte les tentes à la lueur de la lampe torche. La nuit est marquée par quelques rafales de vent, mais au matin, le réveil est doux, bercé par le silence du désert.
Jour 6 – Aus
On quitte la région du Kalahari pour rejoindre une contrée marquée par des montagnes escarpées et des paysages plus rocheux. Le trajet débute par quelques kilomètres à travers les dunes rouges, avant de céder la place à un décor de plus en plus minéral.
Environ quatre heures de route nous conduisent vers Aus, un petit village niché au cœur d’immenses rochers. Le lodge et le camping qui nous accueillent ce soir s’intègrent parfaitement dans ce décor sauvage.
Le lendemain, nous commençons par un léger détour pour aller observer les chevaux sauvages du désert. Descendants de chevaux de ferme abandonnés au début du XXe siècle, ces chevaux ont su apprivoiser le désert et ses conditions extrêmes, trouvant leur place dans un environnement pourtant inhospitalier. Leur présence, souvent solitaire, apporte une touche unique à ce paysage rude, où l’adaptabilité et la résilience de la faune se révèlent dans toute leur beauté.
Jour 7 – Kanaan
Après de longues heures de route, souvent sans croiser âme qui vive, Kanaan apparaît encore plus isolé que les montagnes laissées derrière nous. Ici, la nature semble régner en maître absolu, et seules quelques silhouettes d’oryx, étendues sur le bord de la route, défient la chaleur accablante du désert.
La réserve de Kanaan, couvrant 35 000 hectares de paysages préservés, se révèle être un véritable paradis pour les photographes, avec ses dunes rouges infinies et ses cieux nocturnes d’une clarté cristalline.
Une fois arrivés, on plonge dans un univers saisissant, entourés de dunes imposantes et de quelques tentes de glamping version grand luxe. Vu du loin, notre campement ressemblerait presque à une station spatiale, posée là, en pleine immensité.
Et la fin de journée, comment la décrire ? Un spectacle à couper le souffle, où le ciel se transforme en une palette de couleurs infinies, illuminant les dunes et la roche avec une intensité incomparable.
Jour 8 – Sesriem et Sossusvlei
La route de Kanaan à Sesriem est un véritable festival de paysages captivants. Les formations rocheuses qui jalonnent le chemin semblent se réinventer à chaque tournant, avec des crêtes imposantes et des roches aux formes improbables.
Mais c’est lorsqu’on aperçoit, au loin, un groupe de zèbres du désert que l’émerveillement atteint son comble. Ces animaux, parfaitement adaptés à leur environnement aride, se dessinent sur le fond du paysage désertique avec une telle grâce qu’ils semblent faire partie du décor.
Arrivés à Sesriem en début d’après-midi, nous décidons de visiter le canyon. Ce site, façonné par des millions d’années d’érosion, présente des parois rougeâtres et des ombres intéressantes sous le soleil de l’après-midi. Bien que le parcours soit court en raison de la chaleur, il permet d’apprécier l’originalité du lieu et d’observer de près les formations rocheuses qui donnent tout son caractère à ce canyon.
En fin de journée, nous nous installons dans le camping à l’intérieur du parc, idéalement situé pour pouvoir partir en premier vers les dunes le lendemain matin.
Réveil encore plus matinal que les autres jours et un choix difficile : gravir Big Daddy ou la Dune 45 ? Après réflexion, nous optons pour la Dune 45, afin que tout le monde puisse profiter du lever du soleil depuis le sommet. Ce fut un excellent choix, car même les plus jeunes enfants ont réussi à atteindre le sommet à temps pour admirer la beauté du lever du soleil sur la crête de la dune.
La descente, bien plus rapide et joyeuse que l’ascension, nous mène ensuite vers Big Daddy. Cette fois-ci, pas de montée, mais une belle marche à travers le désert, en direction du centre de Deadvlei, où nous prenons la mesure de la majesté de Big Daddy.
Vu d’en bas, sa hauteur impressionnante de 325 mètres nous éblouit, s’élevant majestueusement au-dessus de l’immensité du paysage désertique. Un silence presque palpable règne dans cet endroit unique, renforçant l’impression d’être au cœur d’un monde à part.
Jour 9 – Walvis Bay
Nous laissons derrière nous les dunes de sable rouge pour retrouver le sable doré des dunes qui se dessinent à l’horizon de la côte Atlantique. Le trajet nous mène à travers des terres abruptes, où monts et vallées s’entremêlent et s’enfoncent dans les entrailles de la terre.
À mesure que nous nous rapprochons de l’océan, les couleurs changent, passant du rouge profond à des teintes plus claires et plus sèches, et l’air devient plus frais.
L’Atlantique se profile à l’horizon, apportant un contraste frappant avec l’immensité désertique qui nous entoure. Bien que petite, la ville de Walvis Bay représente un point de transition saisissant entre le désert intérieur et les étendues côtières du pays. On y trouve un mélange fascinant de culture locale, d’histoire maritime et de faune unique, notamment la fameuse lagune où les flamants roses viennent se poser.
Avec la baisse des températures et le vent qui souffle fort sur la côte, nous profitons enfin de notre première nuit dans un véritable hébergement, confortablement installés dans un lit. Le coucher de soleil, quant à lui, n’en est pas moins beau…
Jour 10 – Sandwich Harbour
La matinée débute froidement et sous la grisaille. On embarque pour une croisière à la découverte de la faune locale, notamment les phoques à fourrure du Cap, qui se prélassent par milliers sur la plage et les rochers de l’île Éléphant, près de Walvis Bay. Ces phoques, souvent vus se dorant au soleil ou jouant dans l’eau, font partie de l’une des plus grandes colonies de la région.
En après-midi, direction Sandwich Harbour, un site impressionnant au cœur du parc national de Namib-Naukluft. Ce lieu préservé est un véritable paradis naturel, où l’immensité des dunes, souvent parmi les plus hautes du pays, se jette directement dans l’océan Atlantique.
À bord de 4×4, nous nous aventurons dans ces dunes gigantesques, avec des montées et des descentes spectaculaires offrant des panoramas impressionnants à chaque tournant. L’expérience, bien que coûteuse, vaut largement le détour. D’ailleurs, le parc est interdit à la conduite pour les particuliers, et pour une bonne raison : ici, il n’y a rien d’autre que des dunes mouvantes et du sable à perte de vue. Il faut un guide expérimenté et un chauffeur aguerri pour profiter de cette aventure en toute sécurité.
La journée s’achève en beauté, avec un apéritif au coucher du soleil. Une expérience inoubliable…
Jour 11 – Spitzkoppe
Sur la route vers Spitzkoppe, halte au Moonlandscape, un site spectaculaire aux allures lunaires. Ce paysage aride, sculpté par des millions d’années d’érosion, est un véritable trésor géologique. Ses collines aux formes douces et ses crêtes irrégulières semblent tout droit sorties d’un autre monde.
En fin d’après-midi, arrivée à Spitzkoppe, souvent surnommée le « Cervin de Namibie » en raison de son sommet emblématique qui domine le paysage. Ce site impressionnant combine imposantes formations rocheuses et peintures rupestres, vestiges laissés par les San il y a des milliers d’années. Notre campement est au pied des montagnes, dans un décor aussi sauvage que grandiose.
Jour 12 – Damaraland
La route vers le Damaraland traverse des paysages variés, où la savane parsemée d’arbres épars alterne avec des montagnes escarpées et des plaines infinies.
Cette région, d’une beauté saisissante, est également le refuge des éléphants du désert, une sous-population d’éléphants africains parfaitement adaptés aux conditions arides de la région. Contrairement à leurs congénères, ces éléphants parcourent de vastes distances à la recherche de nourriture et d’eau, utilisant leur mémoire exceptionnelle pour localiser des points d’eau souvent rares et temporaires. Plus élancés et dotés de pieds plus larges pour mieux se déplacer sur le sable, ils jouent un rôle essentiel dans l’écosystème en creusant pour atteindre les nappes phréatiques, offrant ainsi une source d’eau vitale pour d’autres animaux.
Nous n’avons malheureusement pas eu suffisamment de temps pour partir à leur recherche, et si certains chanceux en aperçoivent en chemin, ce ne fut pas notre cas. La surprise fut cependant immense lorsque, à la tombée de la nuit, nous les avons vus traverser le terrain de notre campement, majestueux et silencieux, en route vers un point d’eau tout proche. Une rencontre imprévue et inoubliable !
Jour 13 à 15 – Parc National d’Etosha
Après avoir traversé tant de paysages variés, nous avions envie de plonger à nouveau dans l’observation de la faune. Nous avons donc passé trois jours et deux nuits dans le parc national d’Etosha, une vaste réserve de plus de 22 000 km² connue pour son immense pan salin, un désert blanc scintillant qui semble s’étendre à l’infini.
Contrairement au Kgalagadi Transfrontier Park, où les paysages vallonnés et les dunes rouges dessinent un décor spectaculaire, Etosha est principalement plat. Les animaux y paraissent plus dispersés, et trouver les points d’eau devient essentiel pour repérer la faune. Ce contraste rend l’expérience différente, mais tout aussi fascinante.
Nos réveils matinaux et une bonne dose de patience ont néanmoins porté leurs fruits.
L’un des moments forts a été la rencontre avec un groupe de lionnes accompagné de leurs lionceaux. Pendant 45 minutes, nous avons pu les observer en toute tranquillité, sans aucune autre voiture autour. Magique !
Jour 16 & 17 – Okonjima
Pour clôturer notre voyage, nous avons fait étape à Okonjima, une réserve dédiée à la conservation des félins, notamment les léopards. Nous avons participé à une session de tracking en compagnie d’un guide expérimenté et avons eu la chance d’observer un jeune léopard s’approchant d’un groupe d’oryx, puis son père, qui avait mis une proie à l’abri dans un arbre. Une belle façon de finir cette aventure en Namibie.
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